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Gendarmes, témoins d'apparition extraterrestres...
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Des policiers, témoins assermentés a priori crédibles, assurent avoir vu des ovnis, est-ce fiable?
Les policiers sont considérés comme des témoins sérieux. Pourtant, leur accorde-t-on toujours assez de crédit? Enquête sur des récits assermentés de rencontres avec des ovnis.

À trois heures du matin, le 13 mars 1997,les agents de police Moacir Pereira Dos Santos et Anerilton Neves achèvent leur tournée d'inspection des rues calmes et désertes de Nations Park, un quartier de la ville brésilienne d'Americana. Soudain, sur le chemin du retour au commissariat, au moment où la voiture de patrouille traverse le croisement de United States Avenue et de Malaysia Street, les deux policiers n'en croient pas leurs yeux...
Un objet émettant des éclairs lumineux apparaît tout à coup dans le ciel, devant eux. Incapables de discerner la nature de l'objet, les deux hommes descendent de voiture pour mieux l'observer. L'objet, une sorte d'appareil ovale entoure de lumières bleues, rouges et jaunes, plane à environ 200 mètres au-dessus de la rue.
Les deux policiers sont médusés en voyant l'ovni se placer sans bruit, juste au-dessus d'un dépôt d'ordures. Et, tandis que l'objet conserve sa position stationnaire, Dos Santos retourne à la voiture pour mettre en marche les gyrophares et la sirène. À cet instant, l'ovni prend immédiatement de la vitesse et s'évanouit dans la nuit. Interdits,les agents regardent s'éloigner la formation de lumières triangulaire.

CORROBORATION IMMÉDIATE
Quelques minutes plus tard, Henrique Moretti, un chauffeur de taxi, stoppa sur les lieux. Il s'approcha de Neves et de Dos Santos pour leur annoncer que son passager et lui-même venaient juste de voir un ovni d'environ cinq mètres de diamètre se déplacer rapidement en silence à 150 m au-dessus d'eux, en direction de la ville voisine de Nova Odessa.
Désormais convaincus qu'ils n'avaient pas rêvé, Neves et Dos Santos contactèrent sur-le-champ le central de la police d'Americana pour demander de l'assistance.
Lorsqu'ils arrivèrent, les collègues de Neves et Dos Santos se moquèrent évidemment d'eux en disant qu'ils avaient eu une vision. Mais Moretti, resté sur place avec son passager, leur confirma qu'ils avaient eux aussi aperçu l'objet, et le standard de la police fut rapidement submergé d'appels. Parmi eux se trouvaient deux autres policiers en service, un animateur de radio qui rentrait chez lui et un photographe qui, bien qu'étant équipé d'une pellicule pour lumière du jour, avait réussi à prendre une photo de l'objet.

Au cours des diverses enquêtes qui suivirent, l'Institut national brésilien pour la recherche spatiale confirma qu'il n'y avait eu à ce moment-là aucune expérience impliquant des ballons météorologiques ou tout autre engin volant. De son côté, l'armée de l'air brésilienne assura n'avoir effectué aucun vol ce soir-là au-dessus d'Americana. Le cas resta donc officiellement classé comme « inexpliqué ».
Pour les spécialistes de l'ufologie, des cas comme celui-ci figurent parmi les plus crédibles. Non pas parce que l'ovni a été vu par de nombreuses personnes, mais parce que les témoins
les plus crédibles qui soient, des policiers, s'y sont retrouvés impliqués. En effet, trier les observations d'ovnis plausibles des autres consiste sou- vent moins à savoir ce qui a été vu au cours d'une rencontre rapprochée qu'à déterminer la qualité des observateurs. Le témoin idéal est, a priori, quelqu'un de responsable, de sérieux et qui inspire confiance, en bref, une personne digne de foi. Assermentés, les policiers répondent générale- ment à ces critères.

DES TÉMOINS EXEMPLAIRES
Mais, au-delà de la crédibilité qu'impose leur métier, les policiers ont aussi des manières de travailler qui les placent parmi les meilleurs témoins. Observateurs entraînés, ils ont appris à distinguer les phénomènes anormaux. De plus, ils se trouvent généralement là au bon moment : c'est-à-dire à l'extérieur et souvent en pleine nuit.

Et s'ils ne sont pas les premiers à assister à un événement inhabituel, ils sont en général ceux qui recueillent immédiatement «à chaud» les témoignages des personnes ayant repéré un ovni.
Présence, vigilance, attachement à la réputation de leur corps de métier, les témoignages des policiers ayant vu des ovnis ont donc un poids considérable. Surtout aux yeux de la Commission Condon (du nom du physicien qui en proposa la création pour succéder au projet Blue Book), un groupe de scientifiques de l'université du Colorado réunis en 1966 par l'US Air Force et la CIA afin d'enquêter sur les ovnis. Systématiquement sceptique quant à la validité des témoignages, elle fit, en 1967, sa seule et unique investigation sur un cas d'enlèvement lié aux ovnis. Ce cas avait pour témoin principal Herbert Schirmer, un policier en exercice sur la route d'Ashland, dans le Nebraska.

LA SOUCOUPE SUR LE BORD DE LA ROUTE
À 2 h 30 du matin, le 3 décembre 1967, Schirmer fut appelé à cause d'un troupeau de bétail qui, sorti de son enclos, obstruait une route à la périphérie de la ville d'Ashland. Alors qu'il se rendait sur place, son attention fut attirée par ce qui ressemblait au loin à des feux rouges de camion a l'arrêt. Intrigué, il se rapprocha et s'aperçut que ce qu'il avait d'abord pris pour un camion était en réalité un étrange objet métallique de forme discoïde. Flottant à deux ou trois mètres au-dessus de la chaussée, une soucoupe volante laissait filtrer une lueur rouge par les hublots de sa carlingue. Alors que le policier arrêtait son véhicule à la hauteur de l'engin, ce dernier prit de l'altitude en quelques secondes et disparut dans la nuit, auréolé d'une lumière brillante.
Une demi-heure après, un peu sonné, Schirmer était de retour à son bureau. Il tira le registre du poste de police et y nota immédiatement qu'il avait vu une soucoupe volante. Mais en inscrivant l'heure, il se rendit compte qu'il était incapable de se souvenir de ce qu'il avait fait durant les vingt minutes suivant le départ de l'ovni.

L'INCONSCIENT SE «MET À TABLE »
Au cours des jours qui suivirent, Schirmer remarqua qu'une large marque rouge avait fait son apparition sur son cou et il commença à ressentir des migraines lancinantes et un bourdonne- ment dans la tête qui l'empêchaient de dormir. Pensant que ça pourrait l'aider à découvrir le fin mot de l'affaire et la cause de ses malaises,
il contacta la Commission Condon. Celle-ci demanda au psychologue Leo Sprinkle, de l'université du Wyoming, de placer Schirmer sous hypnose dans l'espoir de faire remonter des informations de son inconscient.

Sous hypnose, Schirmer se souvint effectivement qu'au cours de la rencontre, des êtres étranges s'étaient approchés de son véhicule de patrouille. Il se souvint aussi d'un «gaz vert» enveloppant la voiture avant qu'il ne perde conscience. Quand il avait repris ses esprits, Schirmer s'était apparemment retrouvé à bord de l'engin que lui avait fait visiter un « être à la peau
grise ». Plus tard, Schirmer avait été reconduit à sa voiture et il lui avait été ordonné mentalement d'oublier l'étrange rencontre.
À la longue, la tension psychologique endurée à la suite de son expérience, la suspicion de ses supérieurs et les moqueries de ses collègues lui devinrent insupportables. D'autant que le fruit de la séance d'hypnose n'apparut pas dans le rapport final des membres de la Commission Condon. Il finit donc par quitter son travail.

TÉMOIGNAGES SUSPECTS
Ce n'était pas la première fois qu'un témoignage de policier ayant vu un ovni était ignoré. Un an plus tôt, le shérif adjoint Dale Spaur du comté de Portage, dans l'Ohio, eut une mésaventure similaire. Le 17 avril 1966, il était, en compagnie de son adjoint Wilbur Neff, en service de nuit, quand, à 4 h 45 du matin, le central appela leur voiture à la suite d'un curieux appel émanant d'une habitante de l'est du comté qui déclarait avoir vu un objet brillant « gros comme une maison» survoler le voisinage. Goguenards, les deux policiers partirent jeter un coup d'œil sur place.
Alors qu'ils sillonnaient à pied le quartier d'où provenait l'appel, Spaur eut le regard attiré par un objet en train de s'élever au-dessus du bois avoisinant. Le seul son audible était un agaçant bourdonnement. Soudain, l'objet illumina la zone avec une telle intensité que les policiers eurent l'im- pression que leurs uniformes prenaient feu.

FOLLE POURSUITE
Terrifiés, Spaur et Neff coururent se mettre à l'abri dans leur voiture. L'objet vint d'ailleurs survoler celle-ci un instant avant de se diriger vers l'est. Spaur empoigna le micro et déclara au central du commissariat: «Il y a un objet juste au-dessus de nous ! » La réponse fut immédiate : « Tirez dessus ! » Mais l'ovni suivait sa trajectoire et les deux policiers se lancèrent immédiatement dans une course poursuite à cent à l'heure qui allait leur faire parcourir plus de 70 km
Pendant que Spaur et Neff partaient en chasse, Wayne Hudson, un autre policier qui se trouvait à 40 km de là, entendit leur appel sur les ondes. Il les attendit à un croisement sur le chemin annoncé par la radio et il ne tarda pas à voir passer l'ovni à une vitesse d'environ 80 km/h. « Il avait la forme d'un cornet de glace dont le sommet aurait en grande partie fondu. » Laissant la voiture de Spaur mener la poursuite, il s'engagea ensuite dans leur sillage.

À 5 h 20, Frank Panzanella, un policier de Conway, en Pennsylvanie, descendait une avenue quand il vit, lui aussi, un objet brillant sur sa droite. Il sortit de sa voiture, et il était toujours en train de regarder l'objet lorsque les deux voitures conduites par Spaur et Hudson s'arrêtèrent près de lui. Les quatre policiers, sans voix, virent l'objet stopper soudain sa course, prendre de l'altitude et disparaître en direction de la Lune.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, et en dépit de la présence de nombreux témoins, le major Hector Quintanilla, alors chef du projet Blue Book de TUS Air Force, déclara que les quatre policiers auraient, en réalité, d'abord vu un satellite et se seraient ensuite obstinés à prendre la planète Vénus pour un ovni ! Mais le consultant scientifique du projet, Allen Hynek s'opposa à cette interprétation: «Il est difficile de trouver un exemple plus révélateur de rejet d'une preuve quand elle est en contradiction avec une explication conçue d'avance», écrivit-il à ce sujet.

UN CAS ANGLAIS
Un matin de janvier 1978, plusieurs policiers anglais furent témoins de la présence d'un ovni au nord du Yorkshire, en Grande-Bretagne. Le sergent Tony Dodd et l'agent Alan Dale roulaient dans la campagne plongée dans le noir près de la ville de Cononley, quand la route devant eux fut subitement illuminée par une aveuglante lumière. Les policiers s'arrêtèrent pour voir ce qui pouvait diffuser une telle luminosité et, en levant les yeux, ils virent un objet blanc et brillant à 35 mètres d'eux se déplaçant à environ 40 km/h.
Alors que l'objet passait juste au-dessus de leurs têtes, Dodd et Dale purent l'observer en détail. Selon leur rapport, l'engin en forme de soucoupe avait, à son sommet, un dôme allongé qui semblait être percé de hublots sur son pourtour. En dessous du dôme se trouvait une sorte de «jupe sur laquelle paraissaient danser» des lumières colorées aveuglantes. Étrangement,l'objet n'émettait aucun bruit.
Continuant sa route, l'ovni disparut derrière l'épaisse forêt d'une colline avoisinante. Dodd et Dale continuèrent leur route vers la ville jusqu'à ce qu'ils croisent une voiture de police arrivant en sens inverse. Quand ils s'arrêtèrent, l'autre policier leur dit que lui aussi avait vu l'objet. «Je viens juste d'apercevoir ce fichu ovni gigantesque!»lança-t-il. Là encore, il n'y eut aucune enquête officielle. Les témoins n'étaient-ils pas suffisamment crédibles?...

Ces quelques cas montrent que même des observateurs dignes de foi n'ont pas implicite-ment tout le crédit que mériteraient leurs témoignages, excepté auprès des ufologues. Il faut probablement y voir la réticence récurrente que rencontre le sujet auprès des scientifiques et des pouvoirs publics. Encore qu'en France, quelques personnalités, au risque de s'exposer à des moqueries, n'hésitent pas à s'engager. Le général Bernard Norlain, ancien directeur du cabinet militaire de Michel Rocard à Matignon, lance un avertissement: «Le problème des ovnis ne peut pas être éliminé par de simples traits d'esprit caustiques et désinvoltes. » Sera-t-il entendu?


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